Face au moustique-tigre, l’Agence régionale de santé rappelle les bons gestes à adopter

L’Agence régionale de santé invite à la vigilance face au moustique-tigre chaque année, principalement entre le 1er mai et le 30 novembre, période durant laquelle cet insecte est le plus actif. La raison de cette attention accrue réside dans la capacité du moustique-tigre à transmettre des maladies graves telles que la dengue, le chikungunya et le Zika, qui peuvent avoir des conséquences importantes en termes de santé publique.

Une vigilance collective pour prévenir la propagation

La lutte contre ces maladies repose sur une mobilisation collective. Les autorités sanitaires, notamment l’Agence Régionale de Santé (ARS), encouragent tous les professionnels de santé à signaler rapidement toute suspicion de cas de maladies tropicales chez leurs patients.

De leur côté, les habitants sont invités à adopter des gestes simples pour limiter la prolifération du moustique-tigre, notamment en évitant l’eau stagnante où il aime pondre. Les autorités recommandent une vigilance particulière aux voyageurs se rendant ou revenant de régions tropicales où ces maladies circulent activement (dans les 7 jours qui suivent le retour).

> Avant tout départ en voyage, consultez le site France Diplomatie pour savoir si vous vous rendez dans une zone à risque.

 

Les bons gestes

Il est préférable d’éviter les piqûres de moustiques-tigres, notamment en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements amples et couvrants, en utilisant des diffuseurs électriques à l’intérieur et des serpentins à l’extérieur et en évitant les zones à risque lors des heures défavorables. Certaines personnes installent des moustiquaires sur leurs fenêtres. Les moustiques-tigres n’aimant pas les endroits frais ou les mouvements d’air, la climatisation et les ventilateurs les gardent éloignés.

Vous trouverez plus de conseils sur notre page dédiée aux moustiques-tigres.

 

Une situation sous contrôle

Actuellement, il n’y a pas d’épidémie en France métropolitaine. La majorité des cas détectés en métropole sont des importations, c’est-à-dire des personnes ayant contracté la maladie lors d’un voyage dans une zone tropicale où ces virus circulent. L’objectif principal de la surveillance est donc d’éviter que ces cas importés ne donnent lieu à une transmission locale, créant ainsi des foyers autochtones. 

 

Quels symptômes doivent vous alerter ?

Contactez un médecin si vous revenez d’une zone de circulation des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika et que vous présentez les symptômes suivants : forte fièvre, douleurs articulaires et/ou musculaires, maux de tête, éruption cutanée, conjonctivite.