La Ville de Castelnau-le-Lez lance une campagne de sensibilisation contre la prolifération du moustique tigre, en partenariat avec l’EID Méditerranée, afin d’améliorer et protéger le cadre de vie de ses habitants.
La Ville de Castelnau-le-Lez lance une campagne de sensibilisation contre la prolifération du moustique tigre, en partenariat avec l’EID Méditerranée, afin d’améliorer et protéger le cadre de vie de ses habitants.
Pour cette campagne de sensibilisation, la Ville met en œuvre le projet lauréat du budget participatif « Lutter contre la prolifération des moustiques ». Ce projet est réalisé en partenariat avec l’EID Méditerranée (Entente Interdépartementale de Démoustication).
Celle-ci a pour objectif de sensibiliser les Castelnauviens aux gestes de prévention contre les moustiques. Dans le cadre de ce dispositif, 950 pièges pondoirs vont être distribués aux habitants des zones pavillonnaires des quartiers du Devois et Sablassou.
La distribution de ces pièges se déroulera lors d’ateliers de sensibilisation organisés du 18 au 22 mars 2025 à la Maison des proximités Devois et au Palais des Sports.
Cette opération concerne seulement les quartiers du Devois et Sablassou. Si vous habitez dans l’un de ces deux quartiers, veuillez compléter le formulaire qui sera prochainement en ligne. Si vous êtes éligible à cette aide, vous pourrez vous inscrire à l’un des ateliers proposés.
Les conditions à respecter afin de recevoir ce dispositif :
Un seul piège pondoir sera distribué par foyer.
En complément, vous pouvez visionner la vidéo de l’EID sur la chasse aux gîtes de ponte en cliquant ICI.
Lors des ateliers, des pièges pondoirs vous seront distribués. Ils visent à stopper la reproduction des moustiques tigres. En effet, ils capturent les moustiques femelles attirées par l’eau présente dans le piège afin de les éliminer. Ce dispositif fonctionne sans électricité, sans CO2 ou attractifs olfactifs. Il sera fourni avec du matériel d’accompagnement, dont le mode d’emploi.
Les femelles du moustique-tigre Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent, après nymphose, des moustiques adultes et… piqueurs. Important : ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales.
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre Aedes albopictus sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts.
C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :
Ces « gîtes » de reproduction sont, en grande partie, « fabriqués » par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Il est impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps.
Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger, en amont, de ces nuisances, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement.
Faisons équipe avant qu’il pique. Privons-le d’eau !
La multitude de gîtes larvaires (lieux de ponte) qui existent dans notre environnement proche (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, gouttières obstruées, bâches non tendues…) fait de chacune et chacun de nous le premier acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique. Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre :
Un seul mot d’ordre : privons le « moustique tigre » d’eau ! Faisons équipe avant qu’il pique.
C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi et de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.
Pour tout savoir : www.moustiquetigre.org
Informations complémentaires : www.eid-med.org
Je suis tout petit (moins de 7 mm), très noir avec des tigrures blanches sur le corps qui m’ont valu mon surnom.
Contrairement à certains de mes congénères, je pique le jour, à l’extérieur des habitations, et je suis très vorace ! La nuit, je me repose dans la végétation.
J’affectionne particulièrement l’Homme, en milieu urbain, qui me fournit le « repas » sanguin, nécessaire à la maturation de mes œufs, et les lieux de ponte, qui sont de petites collections d’eau.
Je me déplace très peu (150 mètres environ depuis mon lieu de naissance) car je vole très mal. Mais pour coloniser les territoires, j’ai une astuce : le transport passif ! J’accompagne l’Homme dans ses déplacements. Et oui, je prends la voiture, le train, le bus, les camions et tout autre moyen de transports. Très pratique ! C’est ce qui m’a permis de quitter mon Asie du sud-est originelle pour venir m’implanter un peu partout sur la planète, y compris dans plus d’une quarantaine de départements métropolitains, à ce jour.
J’ai une excellente capacité d’adaptation. En régions tempérées, j’ai une activité de mai à novembre. En période hivernale, mes œufs se mettent en diapause (une sorte d’hibernation) et, dans de « bonnes conditions » (après une mise en eau), mon espèce revient en force la saison suivante.
Les Hommes ne m’aiment pas, car si je pique beaucoup, je suis aussi potentiellement vecteur de maladies, comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Mais pour cela, il faut que je pique une personne atteinte de cette maladie et se trouvant en période de virémie, ce qui chez nous est heureusement rare.
* Je suis le moustique Aedes albopictus, surnommé moustique-tigre.
Il se développe surtout en zone urbaine et péri-urbaine, à proximité des habitations en ville ou à la campagne. En effet, il apprécie particulièrement les zones habitées par l’homme. De plus, il vit majoritairement en extérieur.
Le moustique tigre peut vivre entre 4 et 6 semaines. Les femelles ont une durée de vie plus longue que les mâles, qui meurent au bout d’une dizaine de jours après les avoir fécondés.
Les œufs de moustique tigre sont blancs au moment de la ponte, avant de devenir noirs et gluants. Ils mesurent moins d’un millimètre. Du fait de leur taille, ils sont très difficiles à repérer à l’œil nu. On les retrouve fréquemment en grappe sur la paroi sèche d’un objet contenant de l’eau. Quant aux larves, elles ont un corps vermiforme, et mesurent entre 4 et 10 millimètres.
Outre les actions préventives, il existe des actions simples à mettre en place afin de se protéger des piqûres :
Le moustique tigre peut potentiellement être vecteur de virus dangereux. En effet, s’il pique une personne contaminée en période de virémie, il peut alors transmettre ce virus à une personne saine. Les trois maladies les plus communes sont la dengue, le chikungunya ou le Zika. En France, il est toutefois rare que l’on se retrouve confronté à ce problème.
Consultez immédiatement un médecin si vous présentez des signes tels qu’une fièvre importante, des douleurs musculaires, des maux de tête, une éruption cutanée ou encore des difficultés respiratoires.
Si vous soupçonnez ou constatez une présence anormale de moustiques tigres, veuillez contacter l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS), au 04 67 07 20 07, ou envoyez une photo sur le site signalement-moustique.fr.