Près de vingt ans après ce drame, ce geste symbolique inscrit la Ville dans un mouvement national de mémoire et de fraternité, initié à la suite d’un acte de vandalisme survenu le 14 août dernier à Épinay-sur-Seine, où un olivier planté à la mémoire d’Ilan Halimi avait été abattu.
En réaction à cette profanation, Alain Jakubowicz, président d’honneur de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), a appelé les maires de France à replanter un arbre afin que « la mémoire d’Ilan Halimi ne soit jamais effacée ». La Ville de Castelnau-le-Lez a répondu à cet appel, réaffirmant ainsi son rejet de la haine et son attachement aux valeurs républicaines.
Un symbole de paix et de résistance
Après la douleur, cet arbre incarne la détermination à perpétuer sa mémoire et à dire non à la haine, la volonté d’entretenir un devoir de mémoire et d’être vigilants face à toutes les formes de racisme et d’antisémitisme. Cet olivier est un symbole de paix, de résistance et de lumière. Il incarne le refus de l’oubli et le choix de la fraternité.
Un engagement collectif pour la fraternité
La cérémonie s’est déroulée dans un climat de dignité et d’unité, autour d’une même promesse : ne jamais oublier et toujours combattre la haine. Par ce geste, Castelnau-le-Lez rejoint les nombreuses communes françaises qui perpétuent la mémoire d’Ilan Halimi et réaffirment leur attachement indéfectible aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.